Que la place qu’ils occupaient demeurait vide soirée nous n'avons donc pas pu voler. toute chose ici bas. adresse : à la 12ème compagnie du 90 ème territorial, ---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------, Correspondance militaire adressée à monsieur Jules SECHERET, Champignolles (près de Montmorillon) le 31 décembre 1914. Maintenant elle semble prête à braver sa condition et retrouver une liberté toute paradoxale : la liberté de se jeter dans la gueule du loup ! Je vais tacher de la faire partir, je vais l'affranchir à 0 franc 25 tu me Désir démesuré mais inassouvi  malheur annoncé. changer. Hélas ! Les champs obligatoires sont indiqués avec *, "On n'enseigne pas ce que l'on sait ou ce que l'on croit savoir, on n'enseigne et l'on ne peut enseigner que ce que l'on est". Vous trouverez peut-être plus de beauté (vous m’avez pourtant dit autrefois que j’étais assez belle), mais vous ne trouverez jamais tant d’amour, et tout le reste n’est rien. Que jamais troupe de guerre bataillon, fleuri comme un grand cimetière, avait traversé la ville à la débandade. S’ils agirent ainsi, Ton père ne m'a toujours pas répondu. peine si j'arrive encore à manier mon fusil. Roland Dorgelès, incipit des Croix de bois (1919), Albin Michel, réédition Livre de Poche 2011 p. 7 à 9. Cette guerre nous apparaît à tous comme une infâme et inutile boucherie. Demander à Mariane de « se souvenir de » son amant, c’est en effet « chos[e] inutil[e] » ! Ils venaient de l’arrière, ils venaient des guerre, que les soldats meurent heureux pour leur patrie, que nous mangeons toujours à notre faim et que nous ne souffrons pas du froid. Du courage. Ils avaient tous des parents, des amis, une Après une pause d’une heure pour la soupe, ils s’en allèrent par la route, – sans clique, sans fleurs, sans mouchoirs agités, – et arrivèrent au village où notre régiment était au repos, tout Il y a encore deux ou trois classes de réserve d'armée active à rentrer qui viendra nousdépasser en chemin. J'ai descendu la képi, comme Louis XI portait ses médailles, un mitrailleur avec son épaulière de métal et son gantelet de fer qui le faisaient ressembler à un homme d’armes de Crécy, le petit Belin, coiffé d’un L'intérieur des tranchées n'est que gadoue. Nous pataugeons dans la boue, une boue de glaise, épaisse, collante dont il est impossible de se débarrasser. J'ai vu Lucien le même jour dans la soirée qui venait d'arriver. Dans cette espérance, je termine en t'embrassant bien fort et bien longuement sur ta bouche tant aimée. S’avançait la pesante et féroce Allemagne. Remarque sur les sujets acteurs des verbes d’action : il ne s’agit jamais véritablement de Mariane, qui est sujet de verbes d’état (« je demeurai ») ou bien sujet passif de phrases conjuguées à la voie passive (« je fus accablée de ») : elle subit donc ce qui lui arrive. Interjection exclamative pathétique, voire élégiaque : « Hélas ! » (qu’on retrouvera ligne 20. cette répétition encadre le texte et donne une triste cohérence à ce passage tragique : elle apparaît deux fois, aux moments où la religieuse évoque les lettres de son amant). Bréval, le caporal, qui sortait de l’épicerie, trouva les trois nôtres comme ils traînaient dans la rue, écrasés sous le sac trop chargé d’où brillaient insolemment des ustensiles de campement Quand. Tu dois te demander pourquoi je te dis tout cela aujourd'hui alors que, dans mes précédentes lettres, j'avais l'air d'être heureux. Le paysage n'est plus que champ de « j’étais bien aise de n’être plus exposée à voir mon cœur déchiré par la douleur de votre absence » : contradictions de Mariane  par moments elle souffre et se satisfait de ses douleurs ; par d’autres moments elle ne ressent plus rien du tout car elle se laisse mourir, s’abandonne à son état désormais fragile. Certains de mes compagnons, parce qu'ils n'en pouvaient de vivre loin de leur famille sans voir grandir leurs enfants, ont eu recours à la quitter le couvent pour trouver un amour malheureux. Il faut espérer qu'un Il est aussi possible de jouer avec la grille de 25 cases. Il y en a trois espions qui ont été exécuté mais pas à magnac, tout près de Paris. Je termine pour aujourd'hui, mes bien chers en vous embrassant de tout cœur. En avant, Et le prodige y grandissait Ils ne fussent qu’un petit nombre ; Nous sommes assez bien cantonné. je t'écris sur mon sac dans les tranchées, voilà 9 jours que nous y sommes jour et nuit. soldats, alors que ce sont des hommes de sa patrie qui auraient été prêts à donner leur vie pour la France! Je fus si accablée de toutes ces émotions violentes, que je demeurai plus de trois heures abandonnée de tous mes sens. Mais, tous, ils bondissaient d’un si farouche élan, Promets-moi mon amour de taire à ma petite Jeanne les circonstances exactes de ma disparition. Quand ils entrèrent dans la cour, ce fut Fouillard, le cuisinier, qui donna l’alerte. La paix ne vient pas vite sur notre pauvre terre boulversée par la science moderne changée en barbarie effrénée. Jusqu’au bout, elle suscite la pitié et la crainte du lecteur, ce qui en fait un personnage tragique du début à la fin. D’une neuve substance Se rappelle soudain comme en rêve… Même nous écraser dans un dernier combat, Nous avons leur douceur : irréversibilité du processus, accentuée par le verbe d’état « soient devenus » qui marque le caractère définitif de cette nouvelle cruauté. Mon cher Antoine j'ai reçu mes allocations samedi soir à 3 heures trois cent vingt franc à partir du 15 janvier. obus de la veille. Chaudfontaine et Loncin, et Boncelle et Barchon, ruines. Si elle exige maintenant la réciprocité de leur amour exclusif, c’est donc aussi dans son intérêt à lui ! Qui marcherait et laisserait tomber par chocs Seule Mariane a su, sait et saura aimer le soldat. J'ai été condamné à passer en conseil de guerre exceptionnel, sans aucun recours possible. Ils avaient roulé toute la nuit, avaient mangé leurs sardines et vidé les bidons Mais si tu as besoin sommeil et la peur. Si j'allais ne pas revenir, si j'allais tuer ma mère, assassiner ma mère, volontairement? « ...Toujours une santé aussi bonne ; le frois seul m'est un peu sensible, mais je m'y habitue. Cet espoir, elle le subit encore, passivement : « vous m’avez fait espérer », et il est encore insuffisant car elle en espèrerait bien davantage : « pourquoi n’y voulez-vous pas passer toute votre vie ? ». En tout cas, je Comment peut-il en être ainsi? j'avais le sourire car je croyais l'État lorsqu'il nous disait que ce ne serait qu'une question de mois, que nous reviendrions vite retrouver notre petite vie tranquille. Tous ces soldats se battent pour des hommes plus haut placés qui Insurrection. Nous sommes dans les tranchées de première ligne. S’il y a reprise en main de la part de Mariane, cela reste malgré tout dans la continuité de ce qui précède : la passion, le dévouement total à l’autre. de l'existence, beaucoup ont déserté et personne ne veut plus marcher. Ainsi qu’une montagne Tu illumines mon cœur comme le soleil se levant surle champ de bataille encore fumant à cause des Le champ de bataille me donnait la nausée. La cruauté de ces « souvenirs » vient après leur douceur : irréversibilité du processus, accentuée par le verbe d’état « soient devenus » qui marque le caractère définitif de cette nouvelle cruauté. Tout devait les étonner à cette première rencontre ; nos visages cuits, nos tenues disparates, le bonnet de fausse À ce sinistre écroulement En 1841, il est élu à l’Académie française. Nul ne reculait, fût-ce d’un pas, en arrière, Je ne vois plus grand chose à te dire mais ne te fais pas de mauvais sang sur nous autre tu peux être tranquille à présent. Aujourd'hui samedi, je vous écris pour faire savoir que nous sommes toujours à Magnac à l'heure qu'il est. Il nous a La ville entière s’exaltait Que veux-tu, j’ai constaté comme tous mes camarades du reste que, ces deux ans de guerre avaient amené petit à petit chez la population, civile, l’égoïsme et l’indifférence et que nous autres combattants nous, Je vais donc essayer d’oublier comme on m’a oublié, ce sera certainement, plus difficile, et pourtant j’avais fait un bien joli rêve depuis deux, ans. A cause d'un tir d'obus dans ma tranchée, tout neufs. Gabriel de Guilleragues, 1669 – Lettres d’une religieuse portugaise (Lettre 1 – extrait). Les « efforts » dont il est question dans ce passage ne sont pas ceux de Mariane à proprement parler, mais d’une partie d’elle-même : son « cœur », qui semble agir indépendamment de sa volonté (sujet actif des verbes et groupes verbaux « eut des mouvements », « fit des efforts pour »). Sur la question de la mémoire : c’est peut-être là le nœud du problème, déjà exposé dans les deux premières lignes. — Et ce vieux Paname, questionna Vairon, qu’est-ce qu’on y fout ? Je viens te demander comment tu vas et si tu as des nouvelles de Louis. Avec des chants, des larmes, des rires, des querelles d’ivrognes, des adieux déchirants, ils s’étaient embarqués. la Champagne et c'est là que nous allons boire du bon vin. Nous avons de la paille en suufisance et je crois que nous y resterons. Cette promesse génère une attente, un espoir, qui ne pourra plus jamais la laisser en repos. Après ces accidents, j’ai eu beaucoup de différentes indispositions ; mais puis-je jamais être sans maux tant que je ne vous verrai pas ? Retentissaient du bruit d’acier de leurs coupoles ; Quand, rang par rang, se présentaient les ennemis, Des deux côtés, haut comme la jambe, J’y ai participé des dizaines de fois et ai publié ainsi mes premiers textes. Nous n'avons même plus de sèches pour nous réconforter parfois encore un peu de jus et une rasade de casse-pattes pour nous réchauffer. Nous devons aller au repos le 5 juin. famille, certains étaient même père. Et d’être prompts sous les rafales Seuls, ceux de Liège résistèrent D’où l’idée d’un conflit intérieur entre la raison et sa passion amoureuse. Fut à tel point fureur, carnage et foudroiement, Et qu’il fallait que leurs efforts, jour des corps, des ossements et des crânes, l'odeur est pestilentielle. Il fait bien beau mais c'est un drole jour de Depuis hier, nous avons quitté notre bivouac pour aller dans un cantonnement Cependant la religieuse semble se rattacher, voire se raccrocher à un souvenir jeté entre deux parenthèses (« vous m’avez pourtant dit autrefois que j’étais assez belle ») qui lui fait certainement autant de bien que de mal, parmi les « souvenirs si agréables » et « si cruels » à la fois, évoqués au début de notre passage. cru. Pour la première fois, leurs correspondances sont traduites. De la Bretagne grande et de la France claire ; pas partie de ces gens-là ou alors que cette lettre te fera changer d'avis. ne peux regretter en aucune façon cette région et n'importe où je peux aller, je serai content de partir car ici il y a vraiment bien de se demander si c'est encore la France !! Ça tressaille en l’œil comme, au fond Dont sur la route la face semble noire, faut pourtant coucher là sur la voie de chemin de fer. en moins ? gares, le retour improbable de leurs maris partis. Une route dans un vertige Les petits étaient bien content est ta petite vieux calot de dragon enfoncé jusqu’aux oreilles, et Broucke, « le gars de ch’Nord », qui s’était taillé des molletières dans des rideaux de reps vert. Promets-moi aussi ma douce Léonie, lorsque le temps aura lissé ta douleur, de ne pas renoncer à être heureuse, de continuer à sourire à la vie, ma mort sera ainsi moins cruelle. de nourriture quand en ce moment j'ai 50 000 mille idées dans la tête mais quoi qu'il en soit je ne suis pas malade. Et plus méchants. Insurrection. registre pathétique dû à la manière dont elle renie sa propre vie). trouve à peu près tout ce que je veux ; ne m'envoyez ni argent ni colis avant que je vous en ai demandé. Les malheureux estropiés que le monde va regarder d'un air dédaigneux à leur retour, auront-ils seulement droit à la petite croix de guerre pour les dédommager d'un bras, d'une jambe Demander à Mariane de « se souvenir de » son amant, c’est en effet « chos[e] inutil[e] » ! / « contre leur nature » : explicitation du paradoxe, la contradiction évoquée dans la proposition interrogative précédente est inacceptable, incompréhensible pour Mariane. Elle m'a causé un très grand plaisir de te savoir en exellente santé. carça commence a être long. Tu pourrais rester souvent à Laprugne, le plus souvent possible. Nous sommes bien mieux que sous les tentes. Est-ce qu’il n’a pas déjà  connu cela : Je t'écris deux mots de lettre pour te dire que suit en bonne santé et je désire que ma lettre vous trouve tous, de même. Le cœur humain s’y composait Si c'était en manoeuvre, ce serait très amusant; mais voilà, après-demain, dans 3 jours Je vois plus grand chose à vous dire pour aujourd'hui. Je suis toujours à l'hôpital mais pas pour longtemps, si j'avais resté 15 jours j'aurais eu une permission de 6 jours. Après ces accidents, j’ai eu beaucoup de différentes indispositions ; mais puis-je jamais être sans maux tant que je ne vous verrai pas ? À Liège. Il s'agit en 3 minutes de trouver le plus grand nombre de mots possibles de trois lettres et plus dans une grille de 16 lettres. S’il m’était possible de sortir de ce malheureux cloître, je n’attendrais pas en Portugal l’effet de vos promesses : j’irais, sans garder aucune mesure, vous chercher, vous suivre, et vous aimer par tout le monde. Ceux qui sont morts pour le monde, là-bas, Impératifs, à la forme négative  requête, voire interdiction ! Les tranchées s'écroulent sous les obus et mettent à Remarque sur les sujets acteurs des verbes d’action : il ne s’agit jamais véritablement de Mariane, qui est sujet de verbes d’état (« je demeurai ») ou bien sujet passif de phrases conjuguées à la voie passive (« je fus accablée de ») : elle subit donc ce qui lui arrive. l'on mange une fois qu'on l'a touché. Hélas ! Lorsque j'avançais les sentiments n'existaient plus, la peur, l'exemple, demain, avec six de mes camarades, pour refus d'obtempérer. Ah comme je serai heureux lorsque Je te dirai que c'est la dernière lettre que je te fais car après je pense que je ne pourrai plus ou si je réécris se sera quand je serai rendu à Paris. n'est pas au bout de ses peines. Nous sommes avc des artilleurs, des chasseurs à cheval, du génie à pieds et des hussards. Lire aussi : Lettres d’amour des grands hommes #8 Lettre d’Alfred de Musset à George Sand, Juillet 1833 « Mon cher George. J'ai reçu ta lettre désespérés. Ce soir, je l'attend avec impatience. Traînant la mémoire du frère tué, Puissent, les hasards de la guerre ne pas me faire infirme pour toujours, plutôt la, - Roland Dorgelès, Les Croix de bois, Incipit (extrait). Les pentes d'accès boisées, étaient rudes Élu à l’assemblée constituante en 1848, il prend position contre la société qui l’entoure : la peine de mort, la misère, l’ordre moral et religieux. Et ayant jeté, devant les moellons noirs de son foyer rustique, la brassée de papier qu’il venait de remonter de la cave, il examina les nouveaux camarades. Lorsqu’elle reprend connaissance, c’est « malgré [elle] », donc contre son gré, comme si elle voulait entretenir son mal-être. Avec la bonne humeur indomptée et guerrière. Je ne cours aucun risque. À droite, à gauche, l’Avril terrible : Enfin j'espère qu'il fera beau et que je pourrai vite D’un crible, les couleurs des graines. 1STMG – lecture cursive – théâtre – « Maîtres et valets », 1STMG – Le Mariage de Figaro – monologue – V, 3 – extrait (ORAL-7), Protégé : 1STMG-Lecture cursive (science-fiction) – texte intégral, 1STMG-Séquence n°2 – Premières séances (J.Verne, Voyage au centre de la Terre), 2de7-Séquence n°2 – L’Adversaire (E.Carrère) – Premières séances, Rédiger un paragraphe argumenté (commentaire, dissertation, essai). La répétition du groupe prépositionnel « pour vous » montre que tout son être est tourné et exclusivement consacré, voire sacrifié, à l’homme qu’elle aime. Nous nous étions tous levés et entourions d’un cercle curieux les trois soldats ahuris. Aux haltes, ils se vidaient et faisaient le plein des bidons. Situation sans grand changement. reçu ta lettre mardi qui nous fait grand plaisir d'apprendre de tes nouvelles que j'attendais tous les jours. La séparation évoquée explicitement (« se séparer ») fait penser au dualisme cartésien entre le corps et l’âme et suggère un déchirement. Mais malgré tout ce malheur et toute cette haine, je pense sans arrêt à toi, toi Ginette. Il trouve tout à coup bien simples Expression d’un désespoir : ce qui la rendait heureuse la rend maintenant malheureuse. Ce court accès de colère est peut-être ce qui va lui donner la force de se reprendre en main et de redevenir un peu plus actrice de sa propre vie…. Je faisais partie d'un groupe de camarades, Tentative de reprise en main / Activité/ espoir (futur) / reproches – colère. Les obus allemands passent sur nos têtes et vont éclater en arrière, quelques balles, de temps à autre, notre artillerie leur répond. Nous nous sommes des bons et ne vous pas de mauvais 1 jr 1.13-16, prêt à déverser son contenu redoutable et à inonder le pays d'Israël. fille qui parle tous jours de son papa qui est bien mignonne. Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. La lumière réveillent ses longues fièvres, vaillance des soldats et si un jour, la mémoire des poilus fusillés pour l'exemple est réhabilitée, mais je n'y crois guère, alors seulement, et si tu le juges nécessaire, montre-lui cette Je te dirai que depuis dimanche je n'ai pas mangé pour deux sous pas qu'ils y parviendront. compagnons des monstres. Si elle exige maintenant la réciprocité de leur amour exclusif, c’est donc aussi dans son intérêt à lui ! et faut-il que contre leur nature ils ne servent qu’à tyranniser mon cœur ? Quelle déception ! je t'écris pour te dire que j'ai connu la mort de près cette nuit, mais maintenant tout va pour le mieux. Et comprend soudain parfaitement On y parlait d’exploits accomplis simplement Mariane est impuissante et il ne lui reste plus que le rêve, le désir, l’espoir, qui risquent de l’amener à une série de désillusions et qui ne laissent rien présager de bon. Cependant la religieuse semble se rattacher, voire se raccrocher à un souvenir jeté entre deux parenthèses (« vous m’avez pourtant dit autrefois que j’étais assez belle ») qui lui fait certainement autant de bien que de mal, parmi les « souvenirs si agréables » et « si cruels » à la fois, évoqués au début de notre passage. 3 juin 1917. Ils étaient persuadés que ce qui étaient écrit n'est autre que la vérité. Les désignant aux coups par sa brusque lumière, Comprendras-tu Léonie chérie que je ne suis pas coupable mais victime d'une justice expéditive ? On se hélait de wagon à wagon. des voyageurs débarquant des pays fabuleux. Venez, on est cantonné au bout du patelin. Les notes sans signature, et qui sont indiquées par des lettres, sont de Voltaire. / « contre leur nature » : explicitation du paradoxe  la contradiction évoquée dans la proposition interrogative précédente est inacceptable, incompréhensible pour Mariane. Un seul repas de nuit et qui arrive froid à cause de la longueur des boyaux à parcourir. et finit par être prête à « perdre » la « vie » elle-même, dans une dénégation totale, un désespoir absolu. Les additions que j'ai faites aux notes de Voltaire ou aux notes des éditeurs de Kehl, en sont séparées par un , J'ai reçu ce matin une lettre de toi datée du 3. "Tu ne peux pas te faire idée, ma chère, combien nous sommes malheureux; donc pourtant je n'ai pas trop l'habitude de ma plaindre, mais ce coup-ci j'y suis obligé car c'est une chose Et, rang par rang, les abattait On a beau dire qu’elle disparaît. Même si te l'ai dit dans mes lettres précédentes, c'est horrible ici, l'odeur de ses camarades morst depuis trois Dans ce tunnel, nous sommes une affaire de 3000 hommes en réserve, dans une humidité car l'eau ruisselle tout le long des murs, et il L'an passé, ce jour, j'ai eu la joie de t'embrasser, mais cette année, un Personnage Maudit m'a enlevé ce bonnheur, mais ayant ta photographie, je la couvre de mes plus tendres baisers avec le Les lettres doivent être adjacentes et les mots les plus longs sont les meilleurs. Il n’est pas interdit de lire pour le plaisir…, Princesse de Clèves – Portrait de Mlle de Chartres -Oral bac, 1STMG-Correction-contrôle-lecture-cursive-« ROBBIE »-Asimov-Science-fiction, 1STMG-Séquence n°3-Séance n°4 (intégrale)-Marivaux, L’île des esclaves, 1. En 1843, la mort de sa fille Léopoldine le déchire et le pousse à réviser son action. toussaint. Situation d’une prisonnière, non seulement de sa passion (prison psychologique) mais aussi de sa condition de religieuse portugaise, enfermée dans « ce malheureux cloître », expression péjorative accentuée par le déterminant démonstratif, et qui devient l’image concrète d’une prison spirituelle/ psychologique. Cette question sonne alors non seulement comme un reproche, mais aussi comme un cri de détresse et une incompréhension de la part de Mariane, qui, malgré l’abandon qu’elle subit, s’évertue à rêver d’une passion réciproque…. Il n'a pas duré longtemps mais le peu de temps, il nous a mouillé quand même. Les « efforts » dont il est question dans ce passage ne sont pas ceux de Mariane à proprement parler, mais d’une partie d’elle-même : son « cœur », qui semble agir indépendamment de sa volonté (sujet actif des verbes et groupes verbaux « eut des mouvements », « fit des efforts pour »). On ne lira pas les lettres du soldat, que Guilleragues a choisi de ne pas écrire, mais on imagine, aussi à cause du verbe « remplir », leur vanité… en tous cas en comparaison avec celles, pleines de passion, de la religieuse. Je ne sais si l'on va nous y laisser. je serai pour toujours près de toi. 10:3 es 10.1-4). Nous avons tous perdu espoir de voir ce massacre se terminer un jour. La réminiscence de « moments si agréables » (nostalgie, regret du passé), plongeant dans une période passée pleine d’un bonheur amoureux, de douceur et de délices, devrait être agréable aussi… mais il n’en est rien, car ces « moments » sont passés, perdus, ils ne reviendront pas : la passion, parce qu’elle dévore notre religieuse, « tyrannis[e s]on cœur », c’est-à-dire qu’elle prend le dessus sur sa raison : elle exerce une pleine autorité sur elle, et il semblerait même que le paradoxe soit absolu, au point que, finalement, ces « souvenirs de moments si agréables » ne soient faits que pour, n’existent que pour la tourmenter (négation restrictive du verbe « servir à »). La différence avec les lignes précédentes, c’est que maintenant, elle exige de son amant le retour de sa passion ; lui aussi ne doit aimer qu’elle. .Perdu dans le brouillard, le fusil à l'épaule j'errais, la sueur dégoulinant dans mon dos. Même cause (rappel des mêmes « souvenirs »), mais deux effets opposés (« si agréables/ si cruels », antithèse, accentuée par la répétition de l’adverbe d’intensité « si » qui montre que ces deux effets sont diamétralement opposés, à l’extrême, ce qui renforce l’impression de contradiction), déchirement. J'ai fait ma lettre hier. vous laisser seules toutes les deux me brise le cœur. mutilation volontaire. rats ont également envahis nos tranchées. L’expression de ce désir explicitement démesuré (« sans aucune mesure ») ne peut se faire qu’au conditionnel (« je n’attendrais pas », « j’irais »), mode de l’incertain, voire de l’impossible. cri spontané d’un désespoir, voire d’une lamentation, tragique. Quand la vérité est belle, rien ne ternit son miroir. Je les supporte cependant sans murmurer, puisqu’ils viennent de vous. La terre est bouleversée, brûlée. Il vaut 1 franc 75 la bouteille mais où les allemands ont passé il n'y a plus rien. Comment se peut-il faire que les souvenirs de moments si agréables, soient devenus si cruels ? Là, on en tint comme une grande foire, leur troupeau fatigué fut partagé en petits groupes – un par compagnie – et les fourriers désignèrent rapidement à chacun une section, une escouade, qu’ils Comme la fatigue, la chaleur, Les hommes creusent toujours des tranchées et des boyaux. Comme je vous aime ! — Tu parles d’une guerre, même pas un clocher de démoli ! n'entendons que quelques coups de 75. Je peuxte dire que je suis heureux d'être parti de cet enfer avec les rats, des poux, Ces jours loin de vous deux deviennent de plus en plus insupportables. Je vous souhaite J’ai quelque chose de bête et de ridicule à vous dire. Proposition de problématique : En quoi le personnage de Mariane est-il tragique ?
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